samedi, 17 novembre 2007

Critique de jeu - Moai














Adrien Dinu, l'auteur du jeu, est un jeune compatriote romand qui monte, il en est à son second jeu (après Aliens, un jeu de cartes et déduction paru cette année chez Tilsit), et il est sûr qu'il ne vas pas s'arrêter là, et c'est tant mieux.

Moai, paru en français chez Ubik et sorti il y a quelques jours, aurait pu être un sérieux carton quelques années en arrière, avant Morgenland et surtout avant Ys.

Un thème original, l'île de Pâques, ses tribus Rapa Nui et ses statues, les Moai, justement, (avec un souci presqu'écologique, reprenant en filigrane le principe du développement durable), un matériel OK, un plateau aussi moche qu'une porte de prison bulgare.

Mais voilà, Moai reprend les mêmes mécaniques qu'Ys. Cyril D'Ystari pourrait d'ailleurs lui faire un procès. Enchères secrètes pour être le premier jouer, et surtout enchères plus ou moins secrètes (ou pas, si on joue avec les variantes) pour remporter les 3 ressources dispo : bois / pierres pour statues / nourriture. Les cartes évènements tirées et choisies à chaque tour viennent changer la donne et places dispo chaque tour, mais absolument rien de neuf sous le soleil Polynésien, et c'est bien dommage.

Le jeu est toutefois assez tendu, avec un souci d'optimisation des ressources pour ne pas avoir à faire un raid contre ses adversaires et ainsi les piller (pas très très poli ça).

Attention toutefois de ne pas trop jouer avec des amis rancuniers ou joueurs méchants puisque celui qui tire un désastre le colle à choix contre un autre joueur (si pas variante).

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